mercredi 24 mai 2017

la route du Cidre ,chaource et pays d'Othe

Encore une magnifique balade !

Cette fois , la découverte du pays d’Othe ,merveilleusement vallonné, en cette saison les verts tendres embellissent les paysages


 








halte du matin pour ce retrouver autour d’un café, un chocolat et des croissants, le bonheur à la française, un moment simple entre copains .

un peu plus tard








Un arrêt à Maraye en Othe  au lavoir des boulins,


une grande prairie entourée d arbres apporte au voyageur un moment reposant au cœur de cette campagne .




une halte romantique pour faire un pique-nique,si vous passez par là

en selle vers Chaource
église Saint Jean Batiste
C'est l'abbaye Saint-Pierre de Montiéramey, propriétaire de la cité de Chaource depuis 880, qui finança la construction de cet édifice dès la fin du XIIe siècle, sous le règne du comte Thibaut IV de Champagne. Comme le veut la coutume, elle finance le chœur qui sera achevé dès le XIIIe siècle, les paroissiens ayant la charge de construire les chapelles et les autres parties de l'édifice qui ne verront le jour qu'au XVIe siècle, à la suite de l'épidémie de peste noire et de la guerre de Cent Ans.
Elle fut consacrée en 1304, par Bertrand de Goth, évêque de Langres, diocèse auquel elle était rattachée. Elle était à cette époque sous le vocable de sainte Marguerite et changea pour saint Jean-Baptiste lors de la consécration.





Chapelle du Sépulcre

Seconde chapelle gauche du chœur dans la partie dite déambulatoire, elle est semi-enterrée et fut construite au XVIe siècle, elle est accolée à l'abside de l'église qui est du XIIIe siècle. Elle y est reliée par deux issues fermées de deux portes ajourées en bois d'une hauteur obligeant à courber l'échine pour passer. Une des entrées est réservée pour le clergé puisqu'arrivant au maître-autel. Elle resta dissimulée fort longtemps sous les boiseries du sanctuaire et ne fut redécouverte qu'en 1972. Entourée de torons jusqu'à la base, elle est surmontée des armoiries de la Maison de Monstier avec trophées de feuilles d'acanthe portant un casque flanqué d'une tête d'aigle, l'ensemble surmonté d'un ange assis aux ailes fermées, elle est en polychromie bleu et ocre. La lumière entre par deux lucarnes dispensant un éclairage qui donne à l'ensemble toute l'intensité émotionnelle des lieux.
Pour accéder à la représentation du Sépulcre, groupe de huit personnages sculptés en pierre polychrome et d'un tombeau, il faut descendre quelques marches, où se trouvent :
  • Trois gardiens imposants, la pique à la main, qui gardent l'entrée. Celui de droite semble vous dévisager d'un air soupçonneux. Celui en habit Renaissance porte une inscription d'époque sur sa cuirasse : Mathieu de Tronchoy. La scène est saisissante et vous laisse une impression de malaise. L'éclairage variant au cours de la journée et des saisons il faut l'avoir vu plusieurs fois pour apprécier les différents aspects de la beauté des visages de ces personnages qui semblent vivants.
Sur une dalle blanche, le corps cadavérique du Christ est allongé, le torse légèrement relevé par Nicoméde qui maintient soulevé le saint suaire, pour présenter son fils à la Vierge Marie. La scène est d'un réalisme saisissant. Son visage reste dans l'ombre, car l'heure de la Résurrection n'est point arrivée. Joseph d'Arimathie est aux pieds de son maître soulevant le linceul, il porte une tenue de pèlerin, portant l'escarcelle. C'est lui qui a demandé à Pilate la permission de l'ensevelir dans son propre caveau. Marie est là penché sur son fils, le visage rongé par la douleur. Saint-Jean est placé derrière elle au regard grave, soutenant la Vierge. Marie-Salomé est légèrement en retrait, mains croisées, yeux baissés. Marie-Madeleine est présente à ses côtés tient un vase de parfum à la main. Marie Cléophas, porte la couronne d'épines, regardant le visage du Christ. Cette mise au tombeau est sûrement la plus belle répertoriée en Europe, tout au moins la plus émouvante2.
C'est une œuvre d'atelier, les personnages n'étant pas tous de la même main. Jacques Baudoin y voit la main du sculpteur troyen Jacques Bachot. Aucun document écrit ne vient appuyer cette thèse qui ne s'appuie que sur un certain nombre de similitude d'autres œuvres. Cet atelier est désigné sous le nom d'atelier du maître de la Sainte Marthe, ou maître aux figures tristes dit Atelier du Maître de Chaource. Cette œuvre fait une hauteur de 190 cm sur une largeur de 308 cm et une profondeur de 142 cm.
Le troisième groupe sculpté le long du mur Sud sont les donateurs présentés en orant : Nicolas de Monstier, chevalier et derrière lui son épouse Jacqueline de Laignes. au-dessus on peut lire : Nicolas de Monstier, escuier en son vivant, seigneur de Chesley, Fontaine et Cussangy en partie, capitaine de Chaource et damoiselle Jacqueline de Laignes, sa femme, dame de La Jaisse, Montigny, Lasson, la Petite-Brosse, Bruchon, Pichancourt et Sailly, firent faire ce présent sépulcre l'an mil cin cens et quinze; et gist le dit escuier sous le crucifix de céans. Priez Dieu pour eulx. De taille plus petite ces sculptures n'ont pas la même valeur artistique des deux autres ensembles qui sont donc de 1515. La voûte était autrefois peinte, on peut encore y apercevoir quelques fragments de peintures polychrome avec des semis de tours d'or. On peut y distinguer le Christ, habillé en jardinier apparaissant à Sainte Madeleine. Le phylactère posé sur l'arbre séparant les deux personnages porte: Noli me tangere en français: Ne me touche pas ou Ne ma retiens pas3





chaource, la place par devant l'église




 maintenant roulons à fond le biellon vers le lieu du repas




pour le  repas improvisé ,la table des vieux côtoie la bâche des organisés et quelques va-nu pieds .


Evry le Chatel sa halle ronde ,le pays des Chantal

une pose pour délassé les pilotes après 300 km , un rythme effréné est le mot juste ,qui n’utilise pas les freins et pour cause !




Un grand merci à Yves pour ce parcours magnifique ,ta récompense ... regarde leurs têtes ,ils ont pas l air heureux les copains